L’amour, c’est justement ce qui préoccupe nos quatre personnages : Robert, le prof de littérature, qui préfère les récits sentimentaux de François aux copies insipides de ses étudiants ; Sophie, en quête de l’homme idéal et qui s’invente une belle vie, comme quand elle jouait, petite avec Léa ; François, qui écrit des scenarii qui sont autant d’histoires d’amour avec sa colocataire Sophie ; et Léa, enceinte d’un certain Robert, qu’elle n’a jamais revu, et qui cherche Sophie, son amie d’enfance, dans la grande ville de Montréal.

De flash-backs en fondus enchaînés, se révèle peu à peu une histoire complexe et palpitante comme la vie, avec des hasards, des retrouvailles, des coups de théâtre, une histoire « qu’on n’oserait pas mettre au cinéma parce que ça ferait too much ».

Des fraises en janvier : une comédie romantique, où derrière les conventions, on tente de comprendre qui nous sommes vraiment.

Une œuvre pleine de sensualité sur les élans du coeur, d’un cœur « fraise vif » qui éclate dans la blancheur de l’hiver, parce qu’on s’est mis dans la tête d’être heureux.