La dernière idole est écrite comme une fiction sur le temps qui passe. Comme une vanité contemporaine. La pièce parle d'une vieille rock star qui a peur de mourir, de son acharnement à remplir le vide. L'inspiration vient de la vie d'un chanteur célèbre, mais ici, il sera nommé simplement : Le chanteur.

L'écriture s'inspire de cette croyance selon laquelle au moment d'une mort imminente, la vie est supposée défiler brutalement sous ses propres yeux.
Il parle de ses succès, des ses amis, de sa musique.
Il parle pour remplir le vide.
Il parle pour reculer le moment de sa mort.
C'est un hommage bruyant, une célébration scénique qui raconte la démesure de l' idole, son jusqu'au-boutisme, sa dépendance à la scène. Et le prix à payer.

"Ne craignez rien ça n'est pas un monstre c'est juste une image.
Je répète, c'est juste une image."
Daphné dans Scoubidou