A love Supreme

Un patron d'une boîte de jazz derrière son bar, un saxophoniste, un batteur, un contrebassiste qui jouent les premières mesures de " Crescent ", l'une des compositions du " Maître ", du " Sorcier " .... et c'est toute la chaleur suffocante de ce jour de juillet 67 qui revient, ce jour où Coltrane est parti saluer les anges après avoir réveillé les âmes des pauvres mortels lors de concerts mythiques. Les souvenirs affluent mêlés de Jazz.

" C'est un morceau magique de John Coltrane. C'est un texte bouleversant de l'écrivain congolais Emmanuel Dongala sur le saxophoniste disparu en 1967. Marier les mots et le jazz, plonger les oreilles, le coeur et l'âme du spectateur dans un monde d'absolu musical, tel est le pari un peu fou réussi par le metteur en scène Luc Clémentin, l'acteur Adama Adepoju et le trio de jazz : Sébastien Jarousse, Olivier Robin et Jean-Daniel Botta. Voilà qu'ils ont inventé le théâtre jazz ou le jazz théâtre. " Philippe Chevilley (LES ECHOS)