Ici, une entreprise tentaculaire nommée Mon Santon s'est octroyée le monopole du clonage, allant jusqu'à déposséder les êtres humains de ce qu'ils ont de plus précieux : leur corps, et de ce qui donnait un sens à leur vie : leur mort. Dans ce monde dominé par Mon Santon, chaque personne, si elle vient à mourir, est immédiatement dupliquée, avec sa mémoire, ses souvenirs et sa personnalité... à condition, bien sûr, de payer de plus en plus cher pour ce service.

La mise en scène de Yaël Bacry, exploitera tout le burlesque des situations que déclenche la mise en oeuvre du clonage humain dans les diverses strates de la société. Elle s'empare avec appétit de ce livret profondément théâtral, sans esquiver la gravité du sujet traité : quelle est la valeur de la vie si on peut peut être infiniment dupliqué ?