Imaginez une course de petites créatures qui ressemblent aux humains, mais qui sont aussi comme des insectes ou des plantes. Ils sont Les Porteurs de graine. Précieux et vulnérables, ils sont élevés pour les graines transportées en leur sein. Ils doivent développer leur ruse pour survivre dans le système social impitoyable dans lequel ils vivent. A l'aide de machines fabuleuses, ils se déguisent en oiseaux, poissons et insectes.

Avec la complicité de la musique de Glyn Perrin, ces marionnettes transportent le spectateur dans un monde magnifique et coloré qui devient horrible et obsédant dès que nous commençons à le comprendre. Dans cet univers manifestement concentrationnaire, les humains vivent réduits à l'état d'insectes.

Ils sont élevés par des créatures géantes qui les exploitent pour retirer les graines qu'ils ont soignées à l'intérieur de leur corps. L'exploitation se fait sans haine, systématiquement, mécaniquement, infatigablement comme un processus naturel. Ce sont des cycles qui se répètent à jamais avec la même indifférence qu'un travail à la chaîne.