Je m'appelle Tana

Une femme nous livre avec tendresse et douceur les méandres d'une vie amoureuse qu'elle n'a pas choisie.
Mariée trop tôt, elle se raccroche à des bribes de souvenirs et les mots de sa mère qu'elle se répète inlassablement comme seules réponses à ses désillusions laissent présager le pire ; le poids obscur d'une alliance ratée.

Elle s'appelle Tana. C'est tout ce qu'on sait.
D'où elle vient, qui elle est, reste une énigme universelle.
Dans sa nostalgie juvénile, un monde d'illusions se dessine et l'on imagine cet homme absent.
Sur scène deux femmes, qui n'en symbolisent qu'une, s'expriment, s'imprègnent l'une de l'autre et partagent la même pénitence d'avoir trop aimé.

Leur voix s'entremêlent dans une ambiance intimiste et laissent transparaître un semblant d'espoir.
Rivales ou confidentes ? Elles ne sont plus que l'ombre d'elle-même face à un miroir.
Soumises ou naïves, l'histoire se devine au-delà du récit. Quand l'une chante, l'autre parle, quand l'une danse, l'autre se tait. Et dans leur silence, une question demeure : partir ou rester ? Si le choix semble simple, l'issue en revanche paraît plus compliquée.