Finissons-en... c'est mieux pour vous

Un passé douloureux, le poids de la culpabilité, le choix d'une insondable solitude...Léonard mène sa carrière de tueur en marge d'une vie de laquelle il s'est volontairement extrait.
Le centième meurtre à accomplir est prétexte à une introspection au cours de laquelle vont se mélanger sa vie "d'avant ", ses considérations décalées sur le monde, ses doutes, ses peurs... Au fil d'une attente alcoolisée, il se dévoile et s'accorde, enfin, la liberté de parler de lui, de l'homme qu'il est devenu.
Utilisant l'humour noir comme planche de salut, il entrelace révélations mélancoliques et anecdotes sur son métier, dressant le portrait d'un homme complexe qui ne sait comment s'absoudre de l'indicible.

Peut-on s'accepter en toutes circonstances ?
Comment tolérer les drames, aléas, hasards de la vie qui nous façonnent malgré nous, allant jusqu'à nous transformer parfois ?
Léonard, tueur à gages sentimental et philosophe à l'humour noir, fête son 100ème contrat. Installé chez sa future 100ème victime, il profite de ce moment privilégié pour faire le bilan de son oeuvre criminelle. Seul avec lui-même, il choisit d'expliquer qui il est devenu, sans chercher à le justifier. S'adressant tour à tour à celui qu'il vient tuer, à sa femme décédée ou à ceux qu'il a exécutés, il oscille entre dérision, désespoir, cynisme et ironie.
En permanence sur la corde raide, il nous entraîne dans un monde de considérations et de réflexions que, parfois, nous souhaiterions formuler sans oser nous l'avouer.