Une bouffée d'oxygène sur les traces de Klimt, un esprit libre, qui fonda à Vienne dans la 2nde moitié du 19ème siècle, la Sécession, un courant de l'Art nouveau, avec d'autres artistes.
La Pinacothèque rassemble cent quatre-vingts pièces de cette riche période dont l'impressionnante "Frise Beethoven".

A l'aube du xxe siècle, la Sécession eut une influence considérable sur l'évolution des arts dans la bouillonnante capitale austro-hongroise. Aussi, la Pinacothèque de Paris revient sur un courant dont le peintre fut l'un des fondateurs.

Suite au scandale causé par ses études de La Philosophie, La Médecine et La Jurisprudence pour une fresque destinée au grand hall de l'université de Vienne, Gustav Klimt rompt avec l'académisme et crée en 1897, avec une vingtaine d'artistes, la Sécession, dont la devise est : " A chaque époque son art.
A l'art sa liberté. " Il y restera jusqu'en 1905. Entre-temps, plusieurs expositions marquantes ont été organisées et les ateliers viennois ont élevé les arts décoratifs au rang de beaux-arts.

Quelques Klimt célèbres dont la Judith de 1901, mais également des oeuvres de ses contemporains viennois afin de montrer la Sécession dans son ensemble, depuis ses premières années et son rapport à la vie artistique parisienne, jusqu'aux prémices de l'expressionnisme avec Schiele et Kokoschka.

Portraits, paysages, céramiques ou mobilier nous donnent un aperçu du foisonnement créatif et des réflexions sur l'art auxquels la Sécession donna lieu. Coeur de l'exposition, la Frise Beethoven, longue de vingt-deux mètres, peinte par Klimt en 1902 et emblématique de l'" oeuvre d'art total " dont les sécessionnistes étaient adeptes, conserve, même sortie de son contexte viennois, toute sa charge émotionnelle.

A Savoir :
Prévoir les droits d'entrée en sus soit 11Euros/adulte intégrant un audiophone pour un plus grand confort.