"Koh Murofushi me disait " Je suis toujours loin et à coté du Buto de Hijikata ", en soufflant vers moi la fumée de sa cigarette, il y a très, très longtemps, lorsqu'il dansait " Momie " au Japon. Lorsque je vis son solo en Allemagne, il me dit sérieusement " Kan, tu as été meilleur que moi aujourd'hui. Mais pas demain. "

Quand je vis son solo à Londres, je critiquai respectueusement Maitre Koh " aujourd'hui, tu as été trop technique ". Mais il sourit en silence, derrière un nuage de fumée. Lorsque je vis son travail avec Carlotta Ikeda à Bordeaux, il me dit " Kan, est-ce-que tu penses que c'est du Buto, ça ? ", avec sourire et fumée.

Lorsque j'ai vu sa dernière performance à Mexico, je n'ai presque pas pu retenir mes larmes. Le même jour, nous étions dans le même aéroport d'où il s'envola pour ne jamais revenir, sans au revoir. Je suis tellement seul maintenant... Depuis, j'essaie de le retrouver sur la scène, avec colère." Katsura Kan