Ainsi, le plus manouche des chanteurs français Sanseverino reprend des chansons des années 30 aux années 60 : Brassens, Montand, Trenet, Piaf, Mireille etc. Ce faisant, il les arrange à sa sauce, forcément sur-vitaminée. A cette occasion, il évoque avec tendresse ce répertoire, ressuscite ses (belles) histoires, les partage avec sa gourmandise souriante. Un patrimoine qui ne demandait qu'à être revisité, bousculé et respecté tout à la fois. Comme un éternel bouquet de roses blanches qui, à chaque génération, ferait toujours aussi généreusement pleurer. Et sourire.

Avant d'être chanteur et parolier, ce bassiste d'exception a côtoyé les plus grands (Youssou n'Dour, M, Gotainer...). Cet automne, Guillaume Farley revient avec un nouvel opus, écrit et composé en collaboration avec son ami Roch Havet, et dans lequel il trimballe sa bonne humeur déprimante. On rit, on pleure, on chante à l'écoute de ce show-man qui nous raconte des histoires d'amour en tous genres, réelles, urbaines, sans victime ni coupable. Un trait d'union improbable entre Justin Timberlake pour la danse, Renaud pour son franc parlé et Mathieu Boogaerts pour sa fragilité assumée et l'humour.