Carolina et Paolino se sont mariés clandestinement et se préparent à l'avouer à leur entourage. Trois obstacles se dressent sur leur route : un père qui sait mieux que ses filles où réside "son" intérêt, un comte qui tombe sous le charme de la cadette alors qu'il est fiancé à la sœur aînée, une tante qui se prend de vouloir épouser le " mari secret " de sa nièce. S'en suit une série d'événements qui auraient pu envoyer Carolina au couvent...

Du petit matin au début de la nuit de cette " folle journée ", le livret de Giovanni Bertati ne laisse pas une minute de répit au spectateur : tandis que sa mécanique parfaite et joyeuse l'emporte, comme les meilleures comédies de Goldoni, dans un tourbillon d'événements et de quiproquos irrésistibles, la musique enchanteresse de Domenico Cimarosa lui procure, dès la première note, un plaisir inégalé et immédiat.

Après La Traviata montée à la L’Apostrophe de Cergy-Pontoise, Anne-Marie Lazarini et Andrée-Claude Brayer ont choisi ce petit bijou d'opera buffa pour réunir, sur la scène transformée du théâtre Artistic Athévains, un orchestre de chambre (deux violons, un alto, un violoncelle, une contrebasse, un clavecin, un hautbois et un cor) et six chanteurs lyriques.