François Corbier, Didier Sustrac, Clarisse Lavanant et Katel : Chanson française en Sorbonne

Chanson française en Sorbonne : entrée par le 17, rue de la Sorbonne 75005 Paris :

François Corbier :
"Plus proche de Brassens que de Dorothée" (20 minutes), François Corbier a commencé sa carrière en cabaret : de l'Écluse à l'Olympia. Après 14 ans de télévision, il reprend sa guitare, écrit de nouvelles chansons et poursuit sa route de chansonnier folk-bluesy. L’univers de Corbier, c’est une sorte de résistance à la morosité ambiante, aux idées reçues, à la vulgarité, aux bons sentiments, aux patrons, à l'ordre, à l'ennui... Son humour est décapant, le plus souvent sensible et tendre.

Didier Sustrac :
On découvre sa musique imprégnée de Bossa Nova en 1993, avec un tube, "Tout seul". Suivent plusieurs albums, des duos avec Chico Buarque, Michel Fugain, Claude Nougaro, mais Didier Sustrac ne fait pas que chanter. Il découvre, produit (Marcio Faraco), écrit pour d’autres (Maurane, Lilicub, Jane Fostin, Nana Mouskouri), enregistre un album au Brésil... Son nouvel album, Je chante un air, enregistré à Rio de Janeiro, vient de sortir, avec un premier extrait, "Dieu le père", qu’on entend souvent à la radio en ce moment.

Clarisse Lavanant :
Elle participe dès 1999 aux Francofolies de la Rochelle, fait les premières parties de Tri Yann au Zénith de Paris, tient le rôle de Séphora, la femme de Moïse, dans la comédie musicale Les 10 commandements.
Après un premier album, Où c’est ailleurs ?, consacré par le prix Sacem des Trophées Radio France 2002, son deuxième, en 2005, Vers l’Imaginaire, est écrit, composé et enregistré suite à une collaboration de deux ans avec Dan Ar Braz.

Katel :
Son premier album, vient de sortir, et a déjà reçu un Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros.
Auteur-compositeur, chanteuse, guitariste, influencée par la poésie d’Arthur Rimbaud et par P.J. Harvey, Katel tord la chanson française et insuffle son écriture poétique dans les nuances d'un rock aux envolés rageuses et d'un folk lumineux et tendu.
On peut penser, justement, à la rage de PJ Harvey et de Cat Power ou à l'univers onirique de Kate Bush, mais ce qui frappe avant tout, c'est la singularité de cet univers habité.

Organisé par Matthias Vincenot, avec le soutien du Service Culturel des Etudiants de l’université Paris-Sorbonne (Paris IV).