Réjouissances Eglise Saint Germain l'Auxerrois Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
Eglise Saint Germain l'Auxerrois, 75001 Paris


- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -
Des oeuvres festives et profondes, par 125 musiciens qui unissent leurs forces et leur enthousiasme pour vous en faire partager l'énergie vitale.

Mozart Concerto n°21 K467 pour piano et orchestre
Haendel Zadok the Priest pour choeur et orchestre
Naumann Te Deum pour choeur et orchestre
Beethoven Fantaisie pour piano, choeur et orchestre op.80

Zadok the Priest est l'un des quatre Coronation Anthems (Hymnes du couronnement) composés en 1727 par Haendel, tout juste naturalisé anglais, pour célébrer, en l'abbaye de Westminster, le couronnement du roi George II d'Angleterre. Le texte est de la main du compositeur qui s'est librement inspiré d'un psaume, mêlant joyeusement latin et anglais ! Le succès de l'oeuvre fut tel que, depuis lors, cet hymne est joué lors de chaque couronnement d'un souverain britannique.

Johann Gottlieb Naumann (1741 – 1801) est l'inconnu du concert ! Il fut maître de chapelle de la cour de Stockholm puis de Dresde, sa ville natale. Parmi les oeuvres de sa production féconde, figure un Te Deum remarquable dont la partition a été redécouverte par l'Orchestre de la Staatskapelle de Dresde qui a très aimablement permis de disposer de sa copie manuscrite. Même s'il a été enregistré par la Staatskapelle en 1980 sous la direction de Herbert Blomstedt, il s'agit de la première création en France de ce Te Deum ébouriffant.

Œuvre complètement atypique, inclassable et rarement donnée en concert compte tenu des moyens qu'elle réclame, la Fantaisie pour piano, choeurs et orchestre de Beethoven fut écrite pour clôturer un concert pantagruélique de 1808 où figuraient les créations des 5e et 6e symphonies du compositeur. Se libérant de toutes les règles de forme en vigueur, Beethoven écrivit une partition qui commence par le piano solo, puis par un dialogue presque concertant entre l'orchestre et le piano, lesquels duettistes sont enfin rejoints par le choeur sur une mélodie (" quand l'amour et la force s'unissent ") qui n'est autre que l'épure de la célèbre Ode à la joie reprise ultérieurement par le compositeur dans sa 9e symphonie. Cette Fantaisie constitua une forme de synthèse de l'art de Beethoven – qui jouait au piano – et la conclusion très brillante de ce concert où il mit sur piédestal la totalité de son génie.

Enfin, il n'est sans doute pas utile de présenter le Concerto pour piano n°21 de Mozart car chacun, mélomane ou pas, reconnaîtra dans l'instant les merveilleux thèmes de ses mouvements, qui ont été utilisés dans plusieurs films. Ecrit en mars 1785, il témoigne de l'art d'exception de Mozart dans la maîtrise des contrastes et des atmosphères, modulant du léger au grave, sublimant sérénité et gaieté, embarquant l'auditeur dans un flot irrésistible.

Le soliste de ce concert est Jean-François Bouvery, l'un des plus remarquables pianistes de sa génération (1er prix des concours Albert Kahn, Casadesus, Magin, lauréat au concours Chopin...) qui sait transmettre la profondeur authentique de la musique par son talent, sa sensibilité, sa recherche de sonorités, et son enthousiasme.

A Savoir :
Gratuit pour les enfants de - 12 ans.







Pour Tout public

Musique classique

Langue : Français




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