Le résultat s'approche d'une fable poétique et satirique, contée, chantée, et dansée par trois comédiennes au même langage.

Ludmilla, jeune lavandière, brûle de connaître le monde. Un jour, elle est choisie pour devenir la 58e femme du Compte de la Barbe-Bleue, et le rejoint dans son château aux tours gigantesques. Elle a les clés du royaume, elle peut tout voir.

Sauf... ce qu'il y a derrière la petite porte située dans l'aile gauche du château. Une toute petite porte, brûlée et silencieuse. Au château, Ludmilla découvre un monde grinçant et absurde. Dans les innombrables salles se joue un concerto de quiproquos déraillant, un défilé de personnages à la folie débordante, une jonglerie de langues aux maximes inversées. Le Moyen-Âge s'invite à l'époque moderne, les traductions ne marchent plus, la démesure et l'absurde deviennent la norme.