L'amitié de Laure, Marianne et Zoé est née en 1997, en plein cours de théâtre. Après des années à fumer du café en buvant des clopes, pour entretenir leurs voix, à pousser la chansonnette dès que l'occasion se présente, elles se décident à (re)monter sur scène, parce que ça les amuse et leur fait peur. C'est un succès. Le public est conquis par l'humour décalé des trois filles, par les accords de leurs voix, et par leur charme spontané. Comme à un premier rendez-vous amoureux, les filles, elles, ont des papillons dans le ventre... Leurs premiers pas, leurs premiers mots, leurs premiers chants, elles les ont faits en public. C'est même lui qui leur a donné un nom à la naissance, un état civil : " Les Valseuses ".

Parce qu'elles valsent comme leurs grand-mères ... Parce qu'elles sont "bien là, à la fraîche " comme leurs pères ... Et parce qu'elles en ont aussi, un peu, des valseuses, ou pas, en tous cas, ça les fait rire.

Les voilà, un an après, un album sous le coude, frais, léger, beau, et drôle, aussi ... Papa-public a souscrit, Maman-public a fait les dessins du livret...

Elles font des chansons théâtrales, des chansons à voir. Elles ont déjà fait valser le Réservoir, la Cartoucherie de Vincennes, le théâtre du Méry, l'Espace Kiron, l'Européen et des bars parisiens (le Café Montmartre, la Gouttière, le Dellys, le Lou Pascalou ... autant de nids à talents !). Elles ont fait valser France Bleu et Laurent Ruquier.

Elles se sont attaquées aux franciliens aux heures de pointe : petite tournée itinérante dans les couloirs du métro, à la recherche d'un nouveau public. Le nouvel amoureux des Valseuses ne va pas forcement dans les salles de spectacles, n'a pas forcement le temps, mais il s'arrêtera peut-être tendre une oreille à leurs pieds de nez, pour alléger un peu son trajet.

Et là, elles posent leurs airs et leurs ailes au Théâtre de l'Européen pour la seconde fois. Elles lui font des avances, des yeux de biches et des ronds de jambes, pour qu'il se remplisse d'oreilles et de yeux. Elles lui proposent une aventure d'un soir ...

Et s'il tombe amoureux, alors là ...

1ère partie : Sophie Pomella : Partageant le même goût pour l'absurde et le même sens de la dérision, Sophie Pomella et Vincent Sartori se sont rencontrés en 2003. Depuis ce jour, ils font des chansons ensembles : elle, surtout les textes, à la fois doux et crus ; lui, surtout les musiques, à la fois têtues et envoûtantes.

Leurs aspirations musicales se complètent : Sophie adore Patrick Juvet mais aussi Souchon, Manset, Bashung, Fersen, et Barbara. Vincent, lui, se damnerait pour Lara Fabian, mais il apprécie aussi Les Beatles, Zappa, James Brown et Gershwin-and-fire.

Les bases de leur duo unique se consolident et en 2004 tout s'enchaîne comme par magie : Pantalon est diffusé sur la compilation annuelle des Inrocks (CQFD) ; ils sont sélectionnés pour le Chantier des Francos et participent à la BO du film Mentir, un peu d'Agnès Obadia. Ils signent alors un contrat d'éditions chez Neogene Music puis débutent la scène (Le Réservoir, La Maroquinerie, L'espace Kiron, Le Divan du Monde...). Ils enchaînent les concerts jusqu'en 2006 et entrent en symbiose dans un univers stellaire drôle, décalé et faussement naïf. Après trois années de travail acharné, Sophie Pomella décide de prendre une année sabbatique pour préparer (et réussir) le concours de professeur des écoles. Après une année d'enseignement, elle réussit l'exploit de se faire renvoyer de l'éducation nationale, ce qui est encore plus difficile que d'avoir le concours. Elle retrouve alors Vincent que cette histoire fait beaucoup rire et ils décident de retourner au boulot et de prendre ensemble le chemin du studio afin d'enregistrer leur premier album : Elémentaire. Dix titres entêtants, dix comptines pour adultes à la fois acides et tendres, sensuelles et mélancoliques. Dix chansons classiques et novatrices pour un album élémentaire.