Il y raconte l'histoire d'un petit garçon qui parviendra à sortir de lui-même pour découvrir le monde, grâce à un stage très particulier d'initiation à la peinture. Tout part d'un souvenir, matérialisé par quelques éléments scéniques très simples : deux lutrins, trois boîtes enfermant de petits objets et des cartons de couleur, ayant une grande force symbolique. C'est dans cette abstraction que vont s'incarner les personnages et les situations du récit.

L'air de rien, dans Les Images flottantes, Patrick Corillon interroge profondément la société du spectacle. À l'aide d'un dispositif scénographique minimal, il prend le spectateur par la main et par le coeur, pour le sortir du monde des images imposées et lui donner tout pouvoir d'inventer lui-même de nouvelles histoires.