Kawral se construit sur la rencontre de deux univers artistiques apparemment très éloignés. D'un côté, cinq musiciens issus du collectif Mâäk (dirigé par Laurent Blondiau), de l'autre, cinq danseurs burkinabè, tout droit venus de Ouagadougou et emmenés par le chorégraphe Salia Sanou, dans une danse généreuse et viscérale.

Les danseurs se mêlent alors aux instruments de musique, dans des rencontres physiques, tantôt chaotiques, tantôt harmonieuses, chaque univers faisant un pas vers l'autre.

Kawral, projet aussi audacieux qu'improbable, qui prône une ouverture vers l'autre, plus que nécessaire aujourd'hui. Que l'on vienne d'Afrique, d'Europe ou de partout ailleurs, le rythme et le son figurent au coeur de nos vies, au centre de chacun de nos gestes, chacun de nos mouvements.

Mâäk, ensemble musical polymorphe installé à Bruxelles et dirigé par Laurent Blondiau, est bien connu des amateurs de jazz.

Salia Sanou a été nommé Officier des Arts et des Lettres en 2008 par le ministère de la Culture français pour son travail chorégraphique dans le monde. Les danseurs sont issus du Centre de Développement Chorégraphique La Termitière, en Afrique.

Dans le cadre du Festival Francophonie Métissée du 28 septembre au 14 octobre 2016.