Qu'elle revisite un grand classique comme Giselle ou qu'elle nous charme sur les chants ethniques de El Canto de Despedida, Maryse Delente développe une danse teintée d'expressionnisme tantôt drôle ou tragique, avec un sens dramatique hors du commun.

Malheur au jeune homme qui se trouve sur la route des Willis. Elles l'entourent de leur désir frénétique et il doit danser avec elles jusqu'à ce qu'il tombe mort. Vêtues de leur robe de mariée, les Willis dansent comme des fées au clair de lune.

De tous temps, les femmes, créatrices de vie, ont dû affronter la folie guerrière des hommes. Maryse Delente a voulu, avec ce chant de l'Adieu porté par la puissance du flamenco, rendre hommage aux femmes yougoslaves, aux Folles de Mai, à toutes les femmes meurtries dans leur corps et leur coeur.