Douze ans après Que ma joie demeure, Béatrice Massin poursuit son oeuvre avec dix danseurs issus d'écoles et de parcours diversifiés. En réponse aux images actuelles de ruines et de crises qui traversent la société, la chorégraphe veut questionner un désir de construction commune. Sur des extraits de la Messe en si mineur, de Jean-Sébastien Bach, elle interroge avec ces corps d'aujourd'hui une société qui se cherche un avenir.

Cette fugue chorégraphique incarnée par une génération d'interprètes nourris des pratiques de la danse contemporaine, propose une écriture qui fait le lien entre rigueur de la forme baroque et singularité performative des danseurs, et puise son énergie dans un aller-retour entre l'individu et le groupe.