Les peintures du muraliste Diego Rivera, les autoportraits de Frida Kahlo, les compositions modernistes de Rufino Tamayo ou encore les photographies de Manuel Alvarez Bravo et de Tina Modotti, content cette modernité mexicaine.
Une grande fresque, fort bien documentée, qui aborde les différentes périodes, avant et après la révolution, marquées par l'aura des créateurs mexicains. Des peintures de José Clemente Orozco à Siquieros ou Antonio Ruiz, le parcours fort dense permet bien des découvertes et se lit comme une grande page de la création sud-américaine...
L'art du Mexique au XXème siècle présente le paradoxe d'être étroitement connecté aux avant-gardes internationales, tout en présentant une incroyable singularité, une étrangeté même, et une puissance qui défient notre regard européen.

L'exposition se découpe en quatre parties. Dans la première, on découvre comment cette modernité puise son inspiration dans l'imaginaire collectif et les traditions du XIXème siècle. La deuxième partie s'attache à montrer comment la Révolution mexicaine, en tant que conflit armé, comportait la planification d'un nouveau projet national. La troisième partie permet de découvrir toute une sélection d'artistes et d'oeuvres se présentant comme des alternatives aux discours idéologiques de l'époque, des masques hallucinants de Germán Cueto aux portraits énigmatiques de Robert Montenegro et aux abstractions de Gerardo Murillo ou Rufino Tamayo. Enfin, la quatrième partie, intitulée Rencontre de deux mondes : Hybridation, montre comment, depuis le début du XXème siècle, la présence d'artistes mexicains aux États-Unis, comme Marius de Zayas, Miguel Covarrubias et surtout les grands muralistes, a joué un rôle décisif pour les mouvements d'avant-garde de villes comme New York, Détroit ou Los Angeles.

A Savoir :
Prévoir les droits d'entrée en supplément, à régler sur place soit 13Euros en tarif plein et 9Euros en réduit (famille nombreuse)