june madrona + pokett + jullian angel + pollyanna

June Madrona (Waterhouse Records / USA) C'est en pensant à l'arbre du même nom ou plus précisément à la couleur rouille de sa fine écorce que Ross Cowman a choisi de nommer son groupe June Madrona. Originaire de Seattle, Ross est aujourd'hui installé à Olympia. C'est là, dans une yourte où il vit au fond du jardin, qu'il a enregistré a long and ugly road, sorti en France sur Waterhouse Records. Entre enjouement et mélancolie, ses chansons capturent tout un monde de souvenirs et de déambulations, évoquant tour à tour Sufjan Stevens, Joni Mitchell, ou encore le poète Richard Hugo.

"June Madrona joue une pop strictement acoustique et bucolique mais la tension n'est jamais loin, notamment dans des textes poignants, qui rapprochent plus encore le jeune Américain de son évident compadre Sufjan Stevens." ( les Inrockuptibles)

Pokett :

Lendemain ambitieux d'un premier album très remarqué " Crumble (2004)" qui aura fait le tour du monde (France, UK, Belgique, Japon, Australie...) et de la critique ( ffff Télérama, focus Magic ! ...), " The Peak " est le deuxième album de Pokett, projet du multi-instrumentiste Stéphane Garry. (sortie 8 novembre 2007)

Adepte boulimique d'un songwriting à la fois classique, luxieux, et étoilé de petites expérimentations, Pokett développe des trames folk pop sucrées aux parentés électives (Elliott Smith, Jim O'Rourke, Wilco), brodées de fourmillants trésors sonores (résonances de bois, petits sinus magique ou cordes élégiaques) et tissées en architectures complexes, sans que jamais les chansons ne désertent le coeur.

Pollyanna :

Pollyanna est un duo indie folk parisien. La voix féminine bien en avant, ils habillent leurs chansons à l'écriture soignée de percussions, de batterie, de guitares, de ukulélé ou autres petits instruments. Dans la veine d'une Laura Veirs ou des grandes dames (et messieurs) du folk des années 60, ils cultivent un esprit rock dans une ambiance plutôt acoustique, où résonne les échos d'influences plus ancestrales, issues de musiques traditionnelles d'ici et d'ailleurs. On a pu les entendre à Paris en première partie de Bright Eyes, Wilco et Françoiz Breut. Ils ont aussi voyagé, et il n'est pas rare de les croiser, entre autres, sur les scènes antifolk new-yorkaises

Jullian Angel :

On reste estomaqué face à la puissance émotionnelle que peuvent dégager des titres comme " Links " (Murat va en être jaloux) ou " Checking your soul ". Délibérément grand ouvert l'univers et les bras de Jullian Angel vous accueillent pour ce qui sera un des disques ce cette année. Plus qu'un simple autre disque, un chef d'..uvre. (A découvrir absolument)