On se laisse happer par la voix de cette femme-enfant, à la silhouette fluette et au minois malicieux, accompagnée d'un bassiste et d'un beatboxer. Pourtant il ne faut pas s'y méprendre, cette pianiste de formation n'a pas la langue dans sa poche: les titres font mouche et les paroles parfois crues, souvent subversives et toujours drôles vont bien au-delà de l'autobiographie: elles touchent par leur humanité et leur sincérité. Sans filtre, Livia se livre et nous livre aux émotions. Une belle soirée en perspective...

Parnell:
Ce qu'il en reste : la guitare d'abord, puis la voix et les textes. La suite passe par ATLA, à Pigalle en 2006, pour se former, puis par FGO-Barbara, en studio, pour se perfectionner. Le tout mélangé à la scène, plus d'une centaine jusqu'ici, des Trois Baudets à Paris, au Printemps de Bourges 2013, 2014 et 2015 en passant par l'Angleterre et l'Irlande...
Ses premières vibrations de tympans se sont faites avec le rock progressif et la chanson française. Et puis, un jour, il y eu le folk. Approfondi en Irlande où il se rend régulièrement, Parnell y trouve son nom. Il se sert aujourd'hui de sa force, de son indépendance et de sa fragilité pour imaginer des ballades lourdes ou légères, et des rythmes énergiques et puissants. Toujours en français.

En 2014, il rencontre Johan Ledoux qui se prend au jeu pour la réalisation de son 1er album. Une campagne participative (réussie à 201%) lui permet de l'enregistrer en septembre, et de le masteriser au Studio La Source en Octobre.
De ses expériences, de ses écoutes, Parnell prend le temps d'assimiler sans savoir toujours ce qui l'est... Ce qui est sûr aujourd'hui, c'est qu'il commence à vouloir garder des choses en mémoire. Immortaliser pour ne pas oublier. Cela donne un album riche et intime. 10 chansons. " Ce qu'il en reste ".