Considéré comme l'un des grands ténors de notre époque, Chris Potter a prouvé qu'il maitrisait la tradition du jazz à la perfection tout en développant une voix originale, n'hésitant pas à aller chercher du côté du rock ou de la musique classique une part de son inspiration.
A l'occasion de ce concert, le saxophoniste américain se présente à la tête d'un trio sans piano, en cheville avec deux musiciens considérés comme des phénomènes sur leur instrument : le batteur américain Eric Harland (entendu avec Charles Lloyd ou Joshua Redman) et le bassiste électrique mauricien Linley Marthe (ancien accompagnateur de Joe Zawinul). Un tout nouveau trio de virtuoses, hautement spectaculaire, aussi à l'aise sur le terrain du swing que du groove, pour qui le jazz perdrait tout son sel s'il ne s'accompagnait du frisson du risque.