-Génial ! 9/10 Je connaissais déjà ces textes et pourtant j'ai eu un immense plaisir à assister à ce spectacle. Des textes grinçants traités avec humour comme Jean-Claude Grumberg sait parfaitement le faire. Des acteurs formidables et une très belle mise en scène de Jean-Louis Benoit. On est outrés par les attitudes du personnage principal animé par le racisme mais on rit à gorge déployée. C'est énorme ! # écrit le 10/12/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com -Un très bon moment 9/10 Un spectacle au vitriol sur l'intolérance au quotidien: Jean-Claude Grumberg a écrit les Courtes dans les années 60; les pièces que J.L Benoit a choisi de monter n'ont pas vieilli. Les acteurs servent avec talent cette vision à la fois caricaturale et juste d'une famille très ordinaire. # écrit le 03/12/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com -Une charge assez actuelle 8/10 Quatre petites comédies à charge contre les beaufs, racistes, intolérants, épouvantables de vulgarité et de violence contenue ou non. Nous avons beaucoup ri dans la scène du restaurant, saisissante d'observation des Français moyens en vacances, montée à la manière des Deschiens. Les acteurs sont bons. Ce n'est pas le Grumberg que je préfère néanmoins. # écrit le 02/12/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com -Un spectacle drôle et bien joué. 9/10 Ah mais ! ... À quel implacable voyage en beauferie originaire nous embarque ce spectacle ! Oui, une beauferie nourrie d'ignorance crasse et d'éducation inculte aux valeurs prescrites par l'usage de la norme et de ses conventions sociales réactionnaires. Une beauferie se vautrant dans la lie de clichés homophobes, xénophobes et racistes, rampant sur les idées d'une idéologie de la terreur. Édifiante leçon de poltronnerie agressive et vulgaire dont la parole bête et méchante semble soumise à une culture dominante qui trouve aujourd'hui encore des échos répandus et banaux. Jean-Claude Grumberg écrit pourtant ces quatre pièces en un acte dans les années 60 ! Pas une ligne n'a vieillie. Son texte est donc nécessaire. Henri est un homme du peuple. Le formatage de sa pensée et le lessivage de son imaginaire ont dû lui ôter des neurones dès son enfance, ce n'est pas possible autrement. Il est devenu un de ces nombreux idiots de la société comme d'autres sont idiots du village, en plus dangereux toutefois. Avec son épouse Aimée et ses deux enfants Jean et Gérard, il compose une famille traditionnelle française, cible idéale des journaux télévisés de 20h00, des émissions locomotrices qui les précèdent et de leur lot de publicités vantant les mérites à consommer ce que la télé dit de bien. Un homme con, con... et gentil à la fois. Un homme qui ne craint rien, ni les étrangers, même chez eux quand il joue les touristes méprisants. " Non mais dis ! ... Et puis quoi encore ? ". Seule une mauvaise image de lui-même pourrait peut-être le toucher. Alors, pensez donc ! Lorsque des cauchemars lui font entendre des collègues semer le doute sur sa sexualité ou sa religion, ça l'ébranle le pauvre bougre, ça le déroute, il se sent perdu. Car pour lui, ne pas être comme les autres serait une maladie aussi redoutable que sa peur des autres. Leur regard vérificateur de normalité et leur jugement de conformité. Il y a comme une névrose paranoïaque chez notre homme, un sentiment permanent de persécution alimenté par la phobie de l'inconnu, de l'étrange et de l'étranger. Il lui faut ressembler aux autres et il prépare ses enfants à en faire de même. " Non mais dis ! ... Et puis quoi encore ? " Jean-Claude Grumberg dépeint dans ces quatre courtes pièces avec un humour cru et dévastateur, la bêtise humaine, sa platitude et le danger persistant de ses explosions intempestives. Cet auteur d'un théâtre de la dénonciation sociale choisit de nous faire rire de ce qui devrait nous révolter. Comme dans cette cruelle description de la veulerie ordinaire du beauf des villes et des champs, rangé sagement dans la masse mais qui ne peut exister qu'en ressortant à chaque occasion sa violence. La mise en scène de Jean-Louis Benoit joue sur la fluidité des situations, soulignant la force des répliques et les impressions qu'elles dégagent. Rapides et précis, les jeux sont hilarants et d'une redoutable efficacité. Philippe Duquesne compose un Henri au comique abouti tant il est détestable à souhait. Son interprétation est tellement crédible qu'on aimerait pouvoir convaincre son personnage des erreurs qui fondent sa pensée mais le travail serait titanesque alors on rit pour ne pas l'étrangler. Il emporte avec lui un distribution brillante, Antony Cochin, Pierre Cuq, Nicole Max et Stéphane Robles jouent avec une complémentarité exemplaire. Leurs rôles parfois discrets sont toujours justes. Une belle équipe ! Un spectacle dont l'outrage des textes devrait nous étonner mais qui place le miroir social si justement qu'il nous touche, par sa perspicacité et son traitement comique. Un spectacle drôle et bien joué. # écrit le 27/11/17 -Sur sa faim 5/10 Si le jeu des acteurs est à féliciter, le texte -dont l'époque n'est pas précisée et qui pourrait se situer entre les années 70 et 2000- s'avère si péremptoire qu'il en devient caricatural. Et on a peu de raison d'en rire, ou sinon de la bêtise –qui ne se situe à tort que chez "les autres"...- de certains qu'on a déjà croisés ou connus. Mais on a du mal à définir l'intention du texte et des scénettes qui se succèdent. Qu'est-ce qu'il s'agit de dénoncer via les propos du personnage principal -hégémonique et agressif- qui étale sa violence gratuite ? Que le consommateur de loisirs à bas coût est une brute ? Que l'antisémite est un idiot ? Que le racisme est l'apanage des habitants de HLM ? Que la bêtise est particulièrement masculine ? Française ? Sociale ? Il aurait été intéressant que la pièce pose quelques pistes plutôt que de s'enfoncer un peu facilement dans des bas-fonds qui manquent -au vu de la gravité du sujet- de perspectives. # écrit le 27/11/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com -à fuir.. 1/10 Très décevant. A peine drôle. Mal joué et mal mis en scène. Philippe Duquesne ne sauve pas la pièce. # écrit le 30/11/17 # ce symbole signifie "signaler au modérateur" Vous aussi, donnez votre avis: |