Faire coexister une symphonie de Haydn avec des musiques traditionnelles d'Arménie, provoquer la rencontre d'un geste chorégraphique et d'une mélodie, faire filer une improvisation jazz après des airs d'opéra, rien ne définit mieux les lignes artistiques de Geneva Camerata que ces quelques exemples hors-pistes. Plutôt que de servir avec une fidélité rigide le répertoire classique, l'orchestre préfère cultiver l'amour de l'écart.
Récemment ovationné à la Philharmonie de Berlin, le programme présenté au Cda proposera un voyage musical allant des pièces baroques et classiques jusqu'au jazz, au blues et à l'improvisation avec à l'affiche, l'un des plus grands pianistes jazz actuel, Yaron Herman.
David Greilsammer quant à lui, jouera et dirigera le lumineux Concerto pour piano en sol de Ravel, avant de reprendre le chemin du voyage avec des chefs d'oeuvre de Lully et Purcell, suivis d'improvisations de Yaron Herman et de son batteur, Ziv Ravitz.