Soirée exceptionnelle en hommage à Daniel Milgram avec allumage des bougies de Hanouka, extraits vidéos du spectacle " Dieu, Brando et moi " joué à Avignon 2017.
Avec la participation du groupe Adama et Aziza Gril-Mariotte, historienne du Chambon sur Lignon.

Une bonne part de ce qui est dit dans "Dieu, Brando et moi" est autobiographique. Cette pièce, qui a été jouée au festival d'Avignon 2017, a l'ambition en parlant de la vie du comédien Daniel Milgram, de parler, je cite :" qui raconte son histoire raconte l'histoire de l'humanité ".

Ce spectacle est un hommage rendu à son père. Il veut faire réfléchir sur le " statut " de fils juif : ce statut fondé sur un pseudo matriarcat, marquant une soumission souvent volontaire des fils vis-à-vis de leurs mères, devient au fil du temps une attitude de quasi " tradition ".
Bien loin de ses " angoisses ", son parcours affectif et professionnel de " recentrement " de son judaïsme, ne peut s'exprimer que parce qu'il a eu la chance de croiser sa route avec celle du pasteur Trocmé, " Juste parmi les nations ", au Chambon sur Lignon.

Ce que vit le monde en général, et la France en particulier, réclame que des figures devenues mythiques, retrouvent la place qui leur est due, celle de la raison peut-être, mais surtout....celle du coeur. Jean- Marie Mouniée, Producteur exécutif de la Compagnie " Sur les Quais "

Le postulat:
"Dieu, Brando et moi" s'ouvre sur les clameurs d'un comédien résumant en 5' ses aspirations professionnelles ratée, son questionnement intérieur, sa relation tumul...tueuse à Dieu, son père, sa mère, lui-même...
... Pour enchaîner sur l'essentiel : son père vit ses derniers instant et il est venu discuter une dernière fois avec sa Neshamah, son âme, pour tenter d'enfin se comprendre, renouer un dernier lien et surtout : se dire je t'aime. Mais façon ashkénaze qui a fait du rire et de la dérision la noblesse suprême " pour ne pas devenir vieux ".