Etant enfant, elle dansait avec sa maman dans le living sur les musiques congolaises. " Avec elle, j'ai appris à survivre ", dit Coely. " Elle a eu une vie difficile, mais elle a au moins eu le courage de faire ses propres choix. Ce ne fut pas sans heurts. Elle a aidé mes frères et moi à s'en sortir". " La musique a toujours été dans la maison. Michael Jackson, 50 Cent, Jay-Z mais aussi les dogmatiques Madames du R&B comme Lauryn Hill, Mariah Carey et Whitney Houston. ".
" Lorsque les vents étaient contraires, je regardais MTV pour trouver de la force. Ou alors, la nuit, sur notre lit, nous écoutions le bruit de la pluie sur le toit, afin de nous endormir et oublier les soucis d'argent ". L'arme secrète de Coely? Son optimisme. Nothing can bring this girl down. " Je suis une fille enjouée. " Joyeux ", ma mère m'appelait comme ça. Les gens me disent souvent qu'ils aiment bien me voir sur scène parce que j'y suis tellement allègre. Apparemment, c'est contagieux ".

Ses premiers pas dans la musique ressemblent à ceux de nombreux rappeurs talentueux et chanteurs soul. Oui, elle a chanté dans les choeurs à l'église. Et oui, à l'école, elle a participé à de nombreux spectacles où son talent, sa voix soul et lisse font sensation. Elle enseigne aussi le beatboxen d'inspiration hip hop. Dès lors, elle se fait des tas d'amis à l'école. A l'heure du déjeuner, elle suit de courtes leçons de piano, de saxophone ou encore de trombone. " Oh, je ne suis pas vraiment d'instrument de prédilection. (Rires) Parfois, je suis inquiète mais je sens très bien les notes, ça, c'est certain ".

Il est quand même amusant de voir que Coely a tendance à sous-estimer ses talents de rappeuse. " Je ne sais pas rapper, ce n'est pas mon truc. " Ses amis la poussent à continuer, insistent pour qu'elle persiste au vu de son talent indéniable.
D'ailleurs, elle sort en un claquement de doigt le titre " Moment for Live " de Nicki Minaj, telle une furie, sans réfléchir comme si sa vie en dépendait : " This is my moment / I waited all my life / I can tell it's time / Drifting away I'm one with the sunsets / I have become alive''

Le monde reste bouche bée: la rappeuse Coely est née.
Très vite, elle entre en contact avec le label BeatVille, un collectif de managers et producteurs qui lui présentent le beat du fameux "Ain't chasing pavements." Coely y ajoute son rapp flamboyant et très vite, le titre devient un surprise hit.
La bombe est lancée et le single fait fureur sur toutes les ondes.

Les tubes s'enchaînent les uns après les autres, de " All I do' over " ou " Nothing on me " en passant par " My tomorrow ", sa carrière prend des allures internationales. Son premier EP " Raah the soulful yeah " arrive dans la foulée. Une carte de visite idéale pour convaincre les programmateurs des Clubs et des festivals.
En live, elle triomphe à Dour et aux Ardentes en passant par l'Eurosonic aux Pays-Bas ou encore le Festival de Berlin.
Elle fait la première partie de ses idoles tels que Kendrick Lamar, Snoop Dogg, Jessie Ware ou encore Kanye West.
Pourquoi faut-il absolument aller la voir ? " Seeing is believing " dit-elle avec un clin d'oeil.

C'est maintenant que le prochain chapître commence. Avec un contrat Universal Music en poche, Coely peut désormais assembler les pieces du puzzle. Cet été, elle nous dévoilera un nouveau single. Coely se produira à Couleur Café au sein du projet "Niveau 4". A cette occasion, elle soulèvera un coin du voile et présentera son nouveau single "Don't Care".
Et bientôt, nous verrons l'ampleur de son talent avec imminente de son premier album.