Sur la scène un grand cercle autour d'un décor champaître, où les fleurs symbolisent un appel au voyage, vers des lointains remplis de fraternité. Dans un coin une guitare recouverte dans un chapeau qui attend impatiemment qu'on vienne se jouer d'elle, semblant avoir des fourmis dans ses cordes.

Puis Myriam Daups entre en scène et le miracle se poursuit. Gérard Dahan s'installe guitare en mains et talent au coeur, pour un concert festif, joyeux, émouvant, et terriblement intelligent.
Pas de blabla, ni de phrases à l'emporte-pièce entre les chansons - on ne les présente d'ailleurs pas avec des mots particuliers, mais en les jouant au plus près des émotions qu'elles suscitent - et le groupe Vis à Vies déploie ses ailes. On est constamment émus, étonnés.

La musique : un son acoustique traversé d'électronique. C'est du son acoustique dominant qu'il convient de parler ici, traversé d'une électronique au service de la mélodie. Et puis, il y a sur scène le Sapato*, instrument inventé par Gérard réalisé pour Myriam qui est une planche munies de capteurs, permettant de déclencher des sons avec les pieds, pour jouer en temps réel une partition avec des effets sonores.

Les textes : Humanisme, sens de la fête et des couleurs, les textes de Vis à Vies sont des bijoux de tendresse et de poésie partagés avec des auteurs amis embarqués dans l'aventure, comme Gilbert Laffaille et Pierre Grosz choisis pour leur sensibilité complice.