Après le décès de son père, Amandine retourne dans la maison familiale pour débarrasser les affaires du défunt. Au fil des souvenirs et de découvertes inattendues, elle renoue avec son histoire familiale : un chemin plein de surprises et de poésie qui lui permettra peut-être de se réconcilier avec elle-même.

Par la mobilisation des arts du conte et du mouvement, ainsi que par la manipulation d'objets supports de mémoire et la présence de musiciens au plateau, Amandihya narre l'odyssée intérieure d'une jeune Française en deuil de son père, dont le passé et les origines lui avaient été cachés.

Comment la deuxième génération d'immigration kabyle peut-elle envisager son identité, certes enrichie par deux langues, deux cultures, mais potentiellement morcelée par trois Histoires (qui font écho aux trois histoires d'Amandine, son père, et sa grand mère Dihya!) a priori irréconciliables, celles de la Kabylie, de l'Algérie et de la France ? Ces mémoires peuvent-elles coexister sans tension ? Le spectacle met ainsi en lumière la puissance de réconciliation que porte en elle-même la parole et l'importance fondamentale de la transmission contre le silence.

Il se penche aussi sur la place des femmes. Sans parole moralisatrice extérieure, il interroge le regard porté sur celles qui ont voulu choisir librement leur vie, à l'écart des traditions.

Le spectacle est produit par Mix & Métisse et la compagnie Dassyne, et il a reçu les soutiens du Ministère de la Culture (DGLFLF), de a région Île-de-France, de l'Institut Français d'Alger et de l'Adami.

Les premières dates ont eu lieu en Algérie en été 2017, dans des villes et villages kabyles, en partenariat avec des associations locales.

A l'automne 2017 il est repris en France, à Choisy-le-Roi puis à Paris dans le cadre du Festival des Solidarités, avant de prochaines dates.