Antoine Lucciardi dans L'Unpeucalypse

Tous les barbus légendaires, les crucifiés exhib et autres machins à plein de bras qui peuplent les cieux se sont réunis pour en finir avec l’humanité. Boules de feu, jets d’acide, albums du Wati B et pluie de grenouilles… Tous les moyens sont bons pour en terminer !Tandis que les anges sonnent dans les trompettes et se chauffent l’aile, le plus naze d’entre eux est missionné sur terre pour réaliser un audit avant fermeture définitive. Il est un peu con, un peu moche, un peu irresponsable et prépare son Unpeucalypse !Après quinze années à improviser dans tout le pays et à l’étranger avec les Z’indépendants, Antoine Lucciardi se lance dans l’onanisme scénique avec ce premier seul en scène qui est en réalité le second mais y’a que sa mère qui l’a vu le premier. En incarnant tour à tour une sacrifiée aztèque, un bourreau fluet, un citoyen de Gohmorre et un zombie dépressif, le « Charles Manson » de l’impro française livre une descente aux enfers délirante à mi-chemin entre rien et tout le reste.