La flûte enchantée

Adeline Toniutti s'est emparé de la musique de Mozart et de la psychologie très complexe des personnages, elle respecte le livret initial et revisite cette flûte la transformant en thriller du 21 ème siècle.
Les textes parlés sont en français et les airs chantés restent en langue allemande.

Le rideau s'ouvre et Tamino hanté par des victimes d'un attentat en Tyrannie au gaz sarin tente de suicider, les dames arrivent et l'endorment au chloroforme : L'opéra commence, vont s'enchainer quête pour des codes nucléaires, colère de la reine de la nuit qui s'est vue volée son héritage, tentative de meurtre de Pamina, tentative de viol, une grande lutte pour le pouvoir qui va laisser éclore la maturité des deux héros principaux; un Papageno agent secret qui a pour couverture un statut de migrant devenu délinquant et un Tamino brillant informaticien qui se voit responsable d'un attentat.

Avec l'affiche le ton est donné : Nous prenons place à bord du 21ème siècle, les dialogues y sont volontairement cinématographique qui peuvent laisser part à l'horreur et à la sensibilité de la pièce et de sa mise en scène.

Les artistes de cette production sont en formation au Centre d'Art Lyrique de Paris, les rôles principaux ont été pourvus à des chanteurs intermittents tandis que les rôles secondaires et les choeurs sont confiés à des chanteurs en fin d'études musicales ou à des amateurs passionnés.
Les artistes sont d'origine française, suisse, anglaise, allemande et japonaise.