Claudel dit : "C'est certainement un des sommets de mon oeuvre [...] qui a plusieurs versants, presque de tous les côtés de mes différentes possibilités.
À force de calomnies, la jalouse Mara, parvient à détourner Jacques de son intention d'épouser Violaine, sa soeur, à la chasser de la maison familiale et à épouser Jacques. Des années plus tard elle va chercher Violaine qui dans la solitude et la misère a atteint la sainteté. Elle lui demander de ressusciter l'enfant qu'elle à eu de Jacques.
C'est la scène du miracle, une des plus aimée du théâtre de Claudel, tant par les spectateurs que par les comédiens et les metteurs en scène, à quelque bord qu'ils appartiennent. Mara, dans sa jalousie tue Violaine. Mais le remord et la repentance feront leur oeuvre.

Paul Claudel s'est glissé dans ce mystère médiéval, merveilleux et fantastique, pour évoquer avec réalisme les lieux de son enfance, le souvenir de ses deux soeurs, le patois pittoresque des paysans du Tardenois et nous faire part de ses réflexions sur l'art et sur la foi. Le moyen-âge est aussi bien présent: pèlerinage, lèpre et, au lointain, le son des trompettes qui accompagnent Charles VII à Reims tandis que sonne à Combernon l'angélus.