Dans la farine invisible de l'air

Un confetti les intrigue, un bout de ficelle est source de catastrophe. Quelle dinguerie que la vie des clowns ! Livrés à eux même, ils font ce qu'ils peuvent... par exemple avec cette musique qui accompagne leur pas et leur fait des blagues.
La musique est ici le sixième acteur du spectacle.

Création de François-Xavier Bossard, alias Fixi, elle a une identité, une personnalité, un point de vue. C'est une musique vivante qui provoque, bouscule, commente, participe à l'ordre désordonné des clowns. Cette création enregistrée, conçue lors d'improvisations clownesques, se compose de textures sonores, dont une partie provient d'instruments acoustiques – accordéon, trompette, violon, thérémine – et d'autre part de reprises destructurées des années cinquante.
La composition développe une musique actuelle hybride et originale. Portrait sonore de l'univers, la musique dessine le décor et environne les clowns. L'espace scénique lui-même est un passage, un trajet, un espace vide, un intervalle visible dans l'univers immense. Entre deux lieux ou deux moments, il s'étend de là d'où l'on vient à là où l'on va.