On l'a longtemps attendu, mais ça en valait la peine : Omer Avital, arrive avec son dernier album "Qantar".
Il continue de repousser les frontières du jazz contemporain, en y mixant swing et variations orientales. En première partie : Yessaï Karapetian, jeune astre marseillais, qui s'impose comme l'une des ascensions les plus fulgurantes de la galaxie jazz à la croisée des musiques traditionnelles arméniennes.

Parmi les nombreux musiciens israéliens talentueux qui sont apparus sur la scène mondiale du jazz ces dernières années, Omer Avital se démarque ; il ne fait pas partie de cette vague.
Installé à New-York en 1992, il est plutôt l'un de ceux qui l'a initié, un pionnier.
C'est en partie grâce à lui que son pays natal, Israël, est devenu incontournable sur la carte du jazz mondial.
Avital est un visionnaire qui combine la musique de ses racines orientales avec le jazz moderne de l'Occident.
Il mélange les ambiances chaleureuses du Moyen-Orient avec des compositions subtiles et des arrangements contemporains.
A chaque nouvel album, Avital tente de livrer une musique aux sons puissants, avec une déclaration forte, des rythmes joyeux et des mélodies envoûtantes.
Omer est en évolution constante, et il est, à juste titre, l'un des musiciens le plus prometteur de sa génération.
Pragmatique et utopique, ancré et visionnaire, Avital continue à fusionner les courants d'expression qui imprègnent sa production musicale unique depuis deux décennies.
Il est un lodestar du 21ème siècle. Downbeat et le New York Times l'ont qualifié de virtuose et l'ont surnommé le Mingus israélien.

À la croisée des musiques traditionnelles qu'il affectionne, du jazz, de la fusion ou encore de l'électro, Yessaï Karapetian, 24 ans, relève tous les défis avec talent.
Nul n'est besoin d'évoquer longuement ses différents prix de conservatoires, les scènes des grands festivals qu'il attire de plus en plus.
Ce musicien représente l'envie et la volonté, celles de renouveler perpétuellement une musique en gestation.
Après avoir étudié le jazz sous l'ensemble de ses formes et l'avoir mélangé aux inflluences électroniques propres à sa génération avec le trio Onefoot, Yessaï Karapetian a eu le besoin de reconfronter son travail sur le piano et ses origines arméniennes.
Une musique sublimée par sa rencontre avec le flûtiste arménien Norayr Gapoyan, remarqué notamment dans l'ensemble Gurdjeff, édité chez Ecm.
Le concert au Café de la Danse sera la première du nouveau quartet.