J'ai écrit une chanson pour Macgyver

Mac Gyver, Brad Pitt, Leonardo Di Caprio, Johnny Depp, Brad Pitt, Leonardo Di Caprio, Cindy Crawford, affiche du film Thelma et Louise, Johnny Depp, Johnny Depp... Enora Boëlle parcourt ses souvenirs d'ado au travers des visages qui tapissaient les murs de sa chambre.

Pêle-mêle se juxtaposent les références culturelles avec lesquelles elle a grandi : la mort de Kurt Cobain, le modèle inatteignable de la pom-pom girl, What is love?, le premier concert de NTM, le port de la double chemise à carreaux : l'une sur les épaules, l'autre nouée autour de la taille...

A l'aube de la vie d'adulte cohabitent les rêves et les idéaux. Enora Boëlle, adolescente des années 1990, se remémore avec autodérision et tendresse cette période charnière où l'on s'affirme sous le regard des autres.

Avec un dispositif et une sensibilité semblables à Moi, canard, Enora Boëlle prolonge sa recherche de ce qui construit l'identité d'une personne. Entre introspection personnelle et brutalité des rapports sociaux, elle cherche à déterminer quelles traces de notre adolescence subsistent dans notre corps d'adulte.