Paris. 1942. Moïche 36 ans, porte l'étoile jaune et André, 37 ans, le triangle rose.
Ils sont retenus prisonniers dans les locaux de la Gestapo.
Bien que menottés ils réussissent à s'enfuir.
Liés l'un à l'autre ils vont tenter de rejoindre la zone libre.
En traversant une France occupée, dangereuse et incertaine, ils apprennent à se connaître.
Ils vont faire tomber certains préjugés que ces deux minorités persécutées pouvaient avoir l'une envers l'autre, en plus de ceux que la société avait vis-à-vis d'elles.

Ce beau plaidoyer pour la tolérance traverse les âges. Avec quatre-vingt ans de distance l'écho du message possède encore certaines résonances pour notre société. Le clin d'oeil au film culte de " La grande vadrouille " est évident et assumé : même période historique, même quête de franchir la ligne de démarcation, même volonté de faire rire avec des sujets graves.
Les personnages évoquent Bourvil et Louis de Funès ou Pierre Richard et Gérard Depardieu.
Les comédiens sont d'une grande complicité et alternent avec bonheur les moments de tensions et de rires.