Ce petit trou était la porte d'entrée... d'un ver de bois qu'il surnomma "Emile".

Pour les nécessités du conte, il eut pour père spirituel le petit luthier tyrolien "Justus" qui éleva cet invertébré au rang humain et qui lui fit découvrir le sens de la communication et de la vie. Mêlant ses souvenirs de jeunesse et un amour qu'il pensait perdu, Justus vous entraîne dans un monde intime et tendre qui rend l'homme humble devant l'intelligence d'un animal sensible, fût-il minuscule et fragile.

Contraint de détruire l'animal, Frédéric Borsarello garda toujours au fond de lui une certaine tristesse de ce funeste sort et, en son hommage, il décida de lui dédier ce conte.

Gilles Raab, récitant,
Frédéric Borsarello, violoncelliste