Un passereau, séparé de sa famille, rate le départ du grand vol migratoire annuel. Seul et épuisé, il interrompt son vol vers l'Egypte et cherche, dans la ville endormie, un abri pour la nuit.

Il se pose aux pieds d'une statue. C'est celle du Prince Heureux qui pleure en voyant pour la première fois la misère dans laquelle vivent ses sujets.

Le dialogue s'établit. L'hirondelle, attendrie par les larmes du Prince, devient son messager, portant une à une les pierres précieuses et les lames d'or aux déshérités de la ville...

La structure du célèbre conte d'Oscar Wilde a été respectée. Dans cette adaptation, nous avons mis en valeur l'actualité des misères sociales qui font pleurer le Prince et la difficulté de les résoudre par un acte individuel, aussi héroïque soit-il.

Reste la prise de conscience et la valeur sublime du geste de ces tendres personnages. Comme Oscar Wilde l'a voulu, l'histoire reste un pamphlet féerique.