Les cheveux ramassés en chignon sur le haut du crâne, verres fumés, colliers de perles et longue jupe noire, Maria Callas apparaît en fond de scène. Elle prévient le public: son art exige sacrifice et discipline.
Mais une leçon avec la Callas, cela ne se manque sous aucun prétexte. Elle, la plus grande soprano de tous les temps, la " Divina ".

Ce rôle colle à la peau de Marie Laforêt, qui nous offre, deux heures et demie durant, une véritable performance. Pétillante et précise en " professeur Callas " elle se révèle fragile, hystérique lors des fulgurants monologues qu'offre la pièce. Tout y passe : la jalousie, Visconti, les drames personnels et bien sûr, Onassis. Son maître pour qui elle quitta la scène. C'est à ce destin incroyable que Marie Laforêt rend hommage, si bien que lorsque l'on sort du spectacle, c'est avec une seule envie: écouter un disque de Maria Callas.