Instrument liturgique mais aussi instrument de concert, l'orgue peut accompagner aussi bien l'opéra que la musique sacrée.

Le programme d'aujourd'hui, mené par Vincent Guyot, titulaire des orgues de Notre-Dame d'Espérance, accompagné de Marie-Aimée Duranson, soprano, Emmanuelle Brun, mezzo-soprano et Olivier Dassy, flûte, propose un mélange des genres : à côté de célèbres pièces comme le Stabat mater de Pergolèse ou l'Ave verum de Mozart, il est essentiellement consacré à la musique lyrique.

Au 18ème siècle, l'opéra utilise le plus souvent des livrets tirés de la mythologie grecque ou latine. Au 19ème, avec la naissance de l'opéra romantique, les sujets deviennent plus nationalistes et certains morceaux peuvent même être considérés comme de véritables hymnes nationaux.

C'est le cas par exemple de Nabucco de Verdi ou encore de Russalka de Dvorak. Au cours de cette promenade musicale à travers l'Europe et les siècles, le grand compositeur italien Corelli fournira les intermèdes avec sa 4ème sonate pour flûte et orgue. Le programme comprendra des oeuvres de Pergolèse, Haendel, Corelli, Mozart, Verdi, Dvorak, Saint-Saëns, César Franck, Ambroise Thomas, Léo Delibes et Jacques Offenbach.

En contrepoint visuel de ces Notes d'Espérance pour Notre-Dame, une exposition de photographies met en valeur la richesse du patrimoine architectural et décoratif de l'église Notre-Dame d'Espérance.

Vincent Guyot, né à Saint-Raphaël en 1964, étudie la clarinette, le piano, l'orgue, la direction d'orchestre, l'écriture, l'analyse, l'orchestration et la composition, successivement à l'Ecole Nationale de Musique de Créteil, au Conservatoire National de Région de Rueil-Malmaison et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

De 1999 à 2001, il réside comme compositeur à la Casa de Velázquez à Madrid, puis de 2004 à 2006 à l'Abbaye de La Prée, dans l'Indre. Il est actuellement organiste et professeur à Paris.