Deuxième volet de "Dessine-moi une musique", cette adaptation du livre de Lewis Carroll plonge les enfants dans l'imaginaire d'une Alice courageuse et curieuse au sein d'un univers graphique et sonore riche.

Les enfants suivent Alice à travers le miroir de son salon pour y découvrir un univers peuplé de pièces d'échecs, d'oeufs bavards, de distorsion du temps et de l'espace et autres bizarreries. Dans un monde sans règle, où l'humour absurde côtoie des règles arbitraires fantasques, Alice devra jouer une partie d'échec grandeur nature. L'imaginaire est mis à l'honneur grâce à la violoncelliste, l'illustrateur et le comédien, autant en imageant celui d'Alice qu'en invitant les enfants à exploiter le leur. Le réel et l'ennui sont abandonnés pour laisser place à la poésie et la fantasmagorie. Hymne à l'absurde et au surréaliste, le spectacle se joue des codes pour en construire de nouveaux avec la complicité des enfants spectateurs.

Alice, c'est aussi une héroïne, une petite fille certes bien élevée mais surtout intrépide. Elle incarne le pied d'égalité sur lequel tous les enfants sont face à l'aventure et la curiosité, montrant qu'une petite fille autant qu'un petit garçon peut rêver de monstres et atteindre ses rêves à force de volonté.
Grâce à une héroïne à laquelle chacun d'entre eux peut s'identifier, les enfants participent à un voyage rêveur et surprenant où chacun de leur sens est appelé à participer à son imaginaire.