Avec son modeste orchestre à six cordes entre les mains, Arnaud donne libre cours à son imagination d'arrangeur, stimulé par l'inventivité mélodique et le raffinement harmonique de ses chansons.

La bossa-Nova, le tango, la milonga, la guajira cubaine, le bambuco vénézuélien... lui ont fait la grâce d'épouser avec bonheur les musiques riches et les mots généreux de ce grand poète de la chanson française.

De fil en aiguille, l'idée d'un spectacle a vu le jour, mettant en scène un musicien un peu poète qui rêve d'interpréter les chansons de Brassens "à sa sauce" et qui va chercher l'inspiration au cimetière de Sète.

Quant à la légitimité de sa démarche, Arnaud tend à penser que sa petite cuisine musicale n'aurait peut-être pas déplu à Brassens, lui qui déclarait un jour à un ami journaliste que ses chansons une fois rendues publiques, étaient à tout le monde et que chacun en faisait ce qu'il voulait...