Sugaray Rayford offre un chant habité, véhément et sensuel qui respire la chaleur moite de son Texas natal et rappelle le coffre XXL d'un Solomon Burke.

Il a grandi à l'église baptiste de son district, à l'est du Pécos, où il a appris la batterie et le chant dès l'âge de 7 ans. Le colosse en a gardé cette voix puissante et chaude à la sensibilité rocailleuse d'un prêcheur du Sud. Digne des grands bluesmen comme Muddy Waters, mais aussi des chanteurs de soul tels qu'Otis Redding, c'est âgé de 12 ans qu'il part pour la Californie où il devient rapidement la coqueluche des stars de Los Angeles qui font la queue pour jammer avec lui.

En 2010, il sort son premier album "Blind Alley", sur lequel le producteur Al Kooper (Dylan, Stones, Lynryd Skynyrd...) lui écrit deux titres. La presse est unanime, le succès est là et ne s'arrêtera plus. Un deuxième album, "Dangerous", sort en 2013, suivi par "Southside" en 2015. Il est nommé dans quatre catégories au célèbre Blues Music Awards en 2016 et s'impose comme l'un des grands "shouters" contemporains. S'ensuit "The World That We Live In" en 2017, sorti sur le label Blind Faith Records. L'album bénéficie de la production du maître de la soul transalpin, Luca Sapio, qui a offert au blueman un pur bijou de soul brute à la manière de la Stax.

"Someboy Save Me", son cinquième album, produit par Eric Corne, fondateur du label Forty Below (John Mayall, Walter Trout) navigue avec grâce entre le néo blues de Gray Clarke Jr et Fantastic Negrito, la soul rock de The War & Treatyand et de Daptone Records et la soul vintage de Charles Bradley et Sharon Jones.

Sur scène, le talent du monsieur est à la hauteur de sa carrure : 2 mètres, 130 kilos !

A Savoir :
Ouverture des portes : 19h30
Début du concert : 20h00