Mon petit grand frère

-Sublime
On dit que le bonheur se reconnait au bruit qu'il fait quand il s'en va. Miguel-Ange Sarmiento fait de ce départ, et du silence abyssal qui suit, une oeuvre d'art de mots et de musique. Hier, il y avait tous les âges dans la salle, malgré la neige le froid et la grève des transports. Que nous étions bien ensemble, tout secoués d'émotion, à échanger avec l'auteur à la fin de la pièce. De tels moments de grâce sont rares, au théâtre ou ailleurs. Merci Monsieur Sarmiento.
# écrit Vendredi

-Superbe
Merci beaucoup pour ce moment fort, on aurait pu rester 2h de plus !
# écrit Il y a 1 semaine , a vu Mon petit grand frère,Comédie Bastille Paris avec BilletReduc.com

-A voir absolument
Ce seul en scène est une véritable pépite d'émotions et d'intelligence. J'en suis sortie absolument bouleversée.
# écrit le 14 Octobre , a vu Mon petit grand frère,Comédie Bastille Paris avec BilletReduc.com

-Sublime, poétique et très émouvant
nous avons découvert ce spectacle grâce à des amis et nous n'avons pas été déçus !! Un monologue d'une heure très poétique, sur un sujet difficile mais pas du tout plombant. Un texte plein d'amour, de générosité, et très authentique. Un texte magistral porté par une solide mise en scène
# écrit le 20 Octobre

-Un régal
Beaucoup d'émotions. Foncez sans réfléchir ! C'était un super moment, merci
# écrit le 04 Octobre , a vu Mon petit grand frère,Comédie Bastille Paris avec BilletReduc.com

-A voir !
Une superbe performance d'acteur avec un texte prenant et magnifique. L'émotion est au rendez-vous. Sincérité, justesse, finesse. Le talent artistique de Miguel-Ange Sarmiento couplé à son aventure humaine si singulière est révélé en pleine lumière. Mon petit grand frère est l'un de ces bijoux du théâtre qui vous retourne sans crier gare. Salué par un prix au Festival d'Avignon, il mérite plus qu'un détour. Une halte d'amour. Une écoute attentive et des bravos. Chapeau !
# écrit le 20 Octobre

-Exceptionnel !
C'est fort, c'est puissant, c'est généreux et surtout c'est sincère. On est happé par l'incroyable énergie de Miguel-Ange Sarmiento. On pleure avec lui, on rit avec lui et on en sort apaisé car nous vivons tous avec nos invisibles, mais nous ne sommes pas tous capables d'en parler aussi bien.
# écrit le 20 Octobre

-À la Comédie Bastille, un spectacle émouvant et puissant !
"Un seul en scène puissant et bouleversant ! Mon Petit Grand Frère est un véritable théâtre documentaire, où l'acteur nous plonge dans une histoire vraie et tellement bouleversante. La tragédie familiale y est racontée avec une immense dignité, sans jamais tomber dans le pathos. C'est un spectacle touchant qui laisse une marque dans chaque coeur qui rencontre cette histoire. À ne pas manquer !"
# écrit le 24 Septembre

-Émouvant
Ce spectacle bouleversant offre un témoignage d'amour poignant à un frère aîné disparu trop tôt. À travers un seul-en-scène empreint d'émotion et de suspense, l'artiste nous livre une réflexion profonde sur la construction de soi face à l'absence, transcendant la douleur pour créer une oeuvre touchante et universelle.
# écrit le 19 Juillet

-Il y a un tsunami d’amour et de pardon dans cette immense heure intime.
Mon petit grand frère (07/07/2024) Miguel-Ange Sarmiento, Théâtre des 3S 2024_07_07 Il y a du monde ce dimanche après-midi-là dans la salle du Théâtre des 3 S d'Avignon, rue Buffon. Nous venons assister à " Mon petit grand frère ", seul en scène joué par Miguel-Ange Sarmiento. De nous quatre (groupe du festival cette année), pas une, pas un ne sait encore que cela va - qui sait ? - être un moment de théâtre rare dont personne ne sort indemne ; un partage précieux et émouvant dont le coeur, ému jusqu'aux larmes, garde une trace durable, comme un bijou ancestral qu'on se lègue d'humain à humain, dès lors qu'il s'agit d'un deuil complexe à vivre. Les hommes qui parcouraient les rues de l'intramuros pour tracter ce spectacle portaient, sur leur dos, un nounours, une peluche gigantesque, comme une invitation XXL à l'enfance car c'est bien l'enfance qui va être l'invitée d'honneur pour ce " petit grand frère ". Miguel-Ange - souvent appelé... Michel - Sarmiento est l'auteur et interprète de cette pièce intimiste. On apprend qu'il a patienté cinquante ans avant d'oser franchir le pas en 2019 et questionner ses vieux parents muets sur la noyade accidentelle de son frère aîné, dans le bassin près de chez eux, le 9 mars 1971, alors qu'il n'avait que deux ans. Longtemps il n'a rien su ni ne s'est même pas douté de l'effroyable drame dont ses propres parents seront restés, toute leur vie, absolument inconsolables. C'est un passé tu et ce qui est tu, tue, à petit feu, par une culpabilisation insidieuse, par un passé viscéralement impossible à dévoiler, tenu secret pour feinter l'indicible réel. Des jouets, une ritournelle d'autrefois, une marelle... l'histoire commence plutôt comme une jolie histoire, un tout petit garçon nous partage ses souvenirs, son amour pour sa mère dont il ne s'éloigne jamais trop, le bonheur qui était là... mais qui est parti sans se retourner un triste soir de mars. C'est un personnage central, le bonheur, il est interpelé, harangué par l'enfant qui souhaite son impossible retour au foyer familial. L'absence tangible du grand frère est impossible à admettre mais le deuil est vain puisqu'un fantôme permanent habite parmi eux trois. Ni le père ni la mère à jamais foudroyés ne sont en mesure d'alerter ni mieux, d'aider le second fils, celui qui reste, oublier le fils défunt est impensable et vivre avec l'innocent le rescapé n'est pas viable non plus, les silences ne construisent pas, ils enveniment la réalité et Miguel-Ange nous raconte sa vie. Elle est à la fois unique et particulière mais sa singularité nous touche et nous étreint. Son deuil empêché est universel, et le petit garçon n'a de cesse d'en référer à ce grand frère absent, il lui promet chaque jour d'être un gentil garçon sage et obéissant. Il cherche inlassablement à revoir sa mère sourire. Il y a un tsunami d'amour et de pardon dans cette immense heure intime. Le petit Michel va oser redevenir qui il est, se retrouver dans le Miguel-Ange qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être, il trouve dans l'alchimie du quotidien la tendresse nécessaire pour magnifier sa survie, la sublimer sur les planches, la vivre pleinement pour grandir et muer. Cette mue me remue profondément, tant d'amour immense m'émeut jusqu'à demain, ce spectacle est un joyau pudique et profond. Je n'oublierai rien. Et je penserai plus tard à venir vivre le cabaret de Carolina que le même comédien hors-pair (hors-mère) joue chaque soir pendant le même festival. Bravo pour ce seul en scène et merci. Tout le plaisir est pour nous, merci. Je t'embrasse. Pascal (Nantes)
# écrit le 12 Juillet