Pour être informé des prochaines dates pour "Elle bunker"
Inscrivez-vous Gratuitement à l'Alerte Email.


Salle
où cet événement eut lieu :
Théo Théâtre - Salle Théo, 75015 Paris


- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

En ce moment dans cette salle :
» Tous les événements Théo Théâtre - Salle Théo

Ce (faux) monologue est un long chant d'amour qu'une femme seule et décidée à mourir adresse aux homme qu'elle a cru aimer.

Ce (faux) monologue, un long chant d'amour qu'une femme seule et décidée à mourir adresse aux hommes qu'elle a cru aimer. Il retrace Un douloureux parcours aux expériences "annexes", dont la rencontre avec une jeune andalouse dans la salle d'attente d'un médecin... C'est un moment clé du spectacle, la seule parenthèse heureuse, le seul amour physique et ludique que connaîtra le personnage. Sur scène elle est accompagnée par l'homme-chien. C'est un personnage muet qui l'accompagne dans le récit de ses deux histoires d'amour. Elle s'arrête de parler par deux fois, pour le nourrir d'une soupe visqueuse d'amour qu'il ne peut avaler, sauf à la fin, quand ELLE BUNKER, femme truie meurt. L'histoire et le corps d'ELLE BUNKER sont violemment sexuels. Ils abordent le formatage souvent imposé aux femmes qui se doivent d'être des héroïnes passives et romantiques. Exilée en son propre domicile, elle porte les hématomes de toute l'histoire des femmes, quelles que soient leurs sexualités.

Elle Bunker n'est plus a Tarifa. Mais, même cloîtrée en haut de sa tour noire, la mer ne la jamais quittée. Elle l'entend, elle la sent surtout pourrir (stagner) ou tempêter dans son estomac, à chaque fois qu'elle est submergée par l'émotion. Elle Bunker est à quai depuis trop longtemps déjà. On peut même dire qu'elle est en rade. Elle vocifère. Craintive, elle se confesse. Ne sachant pas quel rôle choisir, elle est tour à tour Scylla, Évippé, Pénélope, ou Circé mais doit se rendre compte, comme Ulysse, que le retour est impossible.

Un récit dans lequel plusieurs histoires se télescopent et se répondent. L'amour se confond avec la géographie : Il y a cet ici - froid - où elle a été abandonnée par George et le souvenir ensoleillé de Tarifa où elle avait suivi Jean. Elle Bunker retrace, sans doute pour la dernière fois, son itinéraire amoureux, souvent avec un regard enfantin malgré ses humiliations.

Dans Les désaxés, Marilyn Monroe déplie une carte des Etats-Unis ou sont encerclés et reliées les villes ou elle a séjourné. Elle s'est créé une géographie, une direction a prendre pour accomplir son destin. Dans cette même énergie, Elle Bunker nous parle de son présent immobile, d'un ailleurs qui a failli être idéal.


Auteur(s) : Nicolas Mouton Bareil
Artiste(s) : Elodie Brun, Nicolas Mouton Bareil
Metteur en scène : Nicolas Mouton Bareil



Quelques critiques de spectateurs :

avec 9 critiques
Bravo
67% Bien
33% Moyen
0% Décu
0%
Plus de critiques sur Elle Bunker »

@967179 Inscrit depuis longtemps 2 critiques
Utile: Oui Non
-écouter voir
7/10

Veni, vidi,........ et j'ai été bluffée par la puissance du texte, drôle et tragique, et le jeu des acteurs; elle prisonnière de son corps. Son cri se déroule pendant près d'une heure et on l'écoute le coeur sérré., lui, le chien qui sans presque bouger, exprime toute une gamme de sentiments. Malheureusement, pas grand monde dans la salle. Courez-y vite pendant les deux week-end restant du mois de mars. Le texte a certaines faiblesse, surement un auteur un peu trop jeune, mais le tout fonctionne pas mal en fin de compte. Hors des sentiers battus il se peut qu'on se perde un peu...mais c'est pour mieux se retrouver après!
# écrit le 19/03/09


@963517 Inscrit depuis longtemps 2 critiques
Utile: Oui Non
-REMUANT
7/10

belle pièce. Grinçante et amère, on en prends plein la gueule. à voir vraiment quand on aime secoué en amour et sur la vie en général.
# écrit le 12/03/09


@152670 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-Des Tripes à la mode de quand ...
9/10

... quand on se sent égaré, malade, écoeuré, sale, amoureux, délaissé ... ... quand on se sent vivant ... et mort aussi ... ... quand l'être humain redevient animal et ose montrer ce qu'il y a de plus bas mais aussi de plus beau en lui ... ce qu'il ne maîtrise pas ... l'amour, la mort, la mer ... tout un poème ... ... ELLE creuse en nous et nous le ressert sur son plateau ... ELLE, il y aurait tant de choses à en dire qu'il vaut mieux aller l'expérimenter et se taire ... si jamais VOUS osez l'affronter ... ELLE ...
# écrit le 23/03/09


@675930 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-le verbe proliférant
8/10

Un beau texte et une belle interprétation. Quand le don de soi est à douleur, ne restent que les mots, que la voix de celle ou de CELUI qui des plaines betteravières à Tarifa s'est senti bafoué dans la sincérité et la force son désir. Et qu'importe alors s'il ne reste personne pour accepter d'entendre le verbe proliférant beuglé, vagi, murmuré, braillé par ce corps prêt à tous les dons et brutalement sevré de toute tendresse et de tout plaisir? Il reste un être seul, un corps en bout de course, un verbe stérile et risible auxquels le spectacle donne une occasion rare de se faire entendre quand l'autre fuit par crainte de ne pas coller aux canons d'une europe et d'un occident où seuls le succès et l'épanouissement sans effort légitiment l'accès à des médias enivrés de beauté, d'amour et de gloire. Merci.
# écrit le 22/03/09


@967985 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-Chapeau!
8/10

Actrice exceptionnelle! Je ne la connaissais pas tout comme la pièce, et j'ai passé un moment génial!!! Chapeau Madame Brun, j'espère qu'on aura l'occasion de vous retrouver un jour au cinéma! Quel charisme!
# écrit le 20/03/09


@960970 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-a voir !
9/10

on se prend toujours une claque la première fois, mais à la deuxième vision je me suis délectée . les sensations et les effets de cette pièce sont toujours différents, par flots, agréables, désa, malléables... au revoir!
# écrit le 08/03/09


# ce symbole signifie "signaler au modérateur"
Vous aussi, donnez votre avis:


Pour un Public adulte de 16 ans jusqu'à 90 ans

Comédie dramatique

Langue : Français
Durée : 70 minutes soit 01h10





Evénements associés :
Augmentation !
Le conte d'hiver
Femmes Monologues (Abécédaire)
L'homme qui pédale
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Molière
Suzanne
Le guerrier enfant
Un Barrage contre le Pacifique avec Anne Consigny
Enfantillages