Le voilà enfin ce troisième album, qui revendique l'héritage de ses premiers amours balkaniques. Après s'être frayé un chemin dans la musique tzigane, et avoir travaillé avec les plus grands noms tels que Didier Lockwood, Stochelo Rosenberg ou Bireli Lagrène au sein du Django Drom de Tony Gatlif, Norig redessine ses racines de coeur avec le No Gypsy Orchestra d'une couleur plus pop, tantôt électriques ou acoustiques. Qu'elle le noue à Noir Désir ou à Leonard Cohen, son timbre sauvage et envoûtant vous invite à courir sous les étoiles avec les loups, son âme ainsi dénudée embrase le répertoire tzigane alors réinventé.

"Port altier et voix qui vous dresse le système pileux, dans les ballades à l'odeur de drame comme dans les chansons à ripaille, Norig, adoptée par les Tziganes à la peau tannée qu'elle fait fondre comme des gosses, est déjà une grande" disait d'elle le regretté Rémy Kolpa Kopoul.