Au coeur de la mésentente : l'accoutrement négligé de Madame, ses eaux usées ; le désordre de Monsieur, ses pots de chambre en porcelaine qu'il tient à vendre à leur invité influent pour l'armée française ; la purge destinée à leurs fils Toto, enfant-roi capricieux, tyrannique... et pour l'heure constipé. C'est un véritable combat à mort qui nous est offert où les hommes, les femmes (et l'enfant) brillent par leur stupéfiante mauvaise foi.

Une mise en scène sous-tendue par la musique, ponctuée de chansons pour la plupart contemporaines de Feydeau, à l'image des costumes et des décors. Émeline Bayart creuse l'écriture de Feydeau jusqu'à faire transparaître l'essence de la situation, du texte, des personnages et bien sûr sa drôlerie, sa fantaisie, sa tragédie.