La pièce "Foghorn" est tirée du diptyque "J'épuiserai le blanc" dans lequel Jeanne Brouaye sonde la forme de nos révoltes, et oppose au sentiment d'impuissance une résistance à la faveur d'un monde possible.

Deux entités emmêlées dans un tas de laine occupent le centre d'un rectangle délimité par des petits modules de bois évoquant l'habitat moderne. Ces corps ne sont pas sexués, ils incarnent les conflictualités qui s'ancrent à l'intérieur de nous et se font le relais de nos réalités psychiques.

La pièce "Foghorn", la corne de brume, est une plongée, un appel, tout autant qu'une saisie de ce qui peut prendre forme au fond de nous quand il y a chaque jour à relever le défi de vivre en soi et avec les Autres dans ce monde-là.