Né d'une rencontre entre Johann Grandin et Olivier Schneider, Sirchst est d'abord une rencontre entre une parole poétique et une musicien qui l'écoute et qui compose à partir de ce que les mots lui disent. Se joignent à eux Marie Carmen de Zaldo et Angélique Proença qui apportent à la formation une plus grande fantaisie et une densité musicale.

L'approche du cabaret fait suite à un parcours de la compagnie à travers l'histoire des formes populaires et littéraires, en passant par Octave Mirbeau, humoriste de la Belle Epoque, Jehan Rictus, puis Karl Valentin, clown du cabaret munichois des années 20, Daniil Harms poète et humoriste des salons littéraires du Léningrad des années 20 et 30. Sirchst est aussi né d'une expérience de concert à Londres pour les soirées Strangers than Paradise organisées par Amanda Rogers dans le pur esprit de la fête et du burlesque.
Les textes, écrits en vers libres mais avec une approche rythmique cohérente, ils touchent par leur sincérité, une simplicité qui les rend accessible et ouverts.