A la fin de la seconde guerre mondiale, certaines femmes, accusées de collaboration avec l'occupant allemand étaient tondues. Elles étaient accusées à tort ou à raison d'avoir fraternisé avec l'ennemi . Jean-Philippe Daguerre a imaginé la vie dans un petit salon de coiffure dans ce contexte...

Juillet 1944 : Chartres vient tout juste d'être libérée de l'Occupation allemande. Dans la famille Giraud, on est coiffeur de père en fils, et c'est donc Pierre qui a dû reprendre le salon " hommes " de son père, mort dans un camp de travail un an plus tôt. Marie, sa mère, héroïne de la Résistance française, s'occupe quant à elle du salon " femmes ", mais se charge également de rabattre quelques clientes vers son fils, car il a besoin de modèles pour peindre. Tout est dans l'ordre des choses, jusqu'à ce que Lise entre dans leur vie.

"Suite à la découverte de la photo du célèbre Capa de la Tondue de Chartres, j'ai imaginé la vie romanesque du petit coiffeur qui a dû tondre cette femme à la Libération en 1944. Je lui ai créé une famille haute en couleur et une histoire d'amour passionnelle pour nous plonger dans cette France blessée où il faut tout reconstruire." Jean-Philippe Daguerre